Ninpô, Bukijutsu, Taijutsu, Kenjutsu, Raiton

Technique Ninpo assez élaborée qui consiste à placer des objets au sol, que ce soit des projectiles ou même des cheveux, pour y faire passer son chakra jusqu'à atteindre les jambes de l'adversaire. Si il se trouve près des objets, ce jutsu est littéralement imprévisible. Il ne marche donc qu'une fois sur la même personne. Le chakra forme un lasso qui enroule ses chevilles et l'empêche de bouger tant qu'un contact est maintenu entre l'utilisateur et le sol.

Cette technique de Ninpo peu avancée permet toutefois, si utilisée par quelqu'un de consciencieux, d'obtenir de bons résultats. Elle consiste en l'utilisation d'un drap ou d'un quelconque élément de décor pour se fondre dans celui-ci sans avoir à utiliser de chakra. La faiblesse de ce jutsu est qu'il ne fonctionne pas ou peu sur les utilisateurs de Dojutsu de même niveau que l'utilisateur.

Ce jutsu est une variante du Shunshin no jutsu. La différence réside dans le fait que l'utilisateur se téléporte vraiment, au lieu d'effectuer un mouvement accéléré. Bien qu'il soit accessible à tout un chacun, ce jutsu n'est d'aucune utilité en combat ou lors d'invasions puisqu'il faut se concentrer assez longtemps et connaître l'endroit où l'on veut se rendre (en l'ayant vu au moins une fois).

Ce Ninpo avancé consiste en la manifestation d'une cloche de chakra autour de l'utilisateur. Cette cloche remplit la seule et unique fonction de ralentir les projectiles qui entrent dans son champ d'action; elle n'a aucun effet sur un être humain.

Ce mouvement de bukijutsu s'emploie avec des projectiles, de préférence des shuriken pour leur plus grande maniabilité. Après avoir attaché des fils de fer à ces projectiles, le shinobi décrit un cercle avec leurs trajectoires autour de l'adversaire et d'un obstacle. Il suffit d'une simple pression pour refermer le piège et ligoter tous ceux qui se trouvent dans l'aire couverte par la trajectoire des tirs.

Ce jutsu très rarement utilisé consiste en la création de fils de fer à partir du bout des 5 doigts du shinobi après quelques signes. Ils sont très résistants et visent à ligoter la cible avant même qu'elle ne comprenne ce qu'il se passe.

À l'aide du jutsu précédent, le shinobi crée des fils à partir de ses mains. La suite est plus complexe, puisqu'il lui a désormais deux options: soit il attache ces fils quelque part, soit il leur donne une forme de figure artistique en déplaçant ses doigts. Dans les deux cas, du chakra est envoyé dans le câble et celui-ci devient capable de trancher même l'acier avec une aisance déconcertante; la différence étant que le câble agira comme un "laser", et que la figure sera projetée sous forme d'attaque tranchante.

Autre variante du Ayakumonosu, la cage de fils. Elle est extrêmement résistante et est très efficace pour arrêter les attaques contondantes. À l'intérieur de la cage, l'utilisateur peut rediriger les fils comme il le souhaite pour bloquer un quelconque intrus ou ligoter un prisonnier.

La pluie de senbon est un jutsu basé sur l'utilisation d'une ombrelle ninja dans laquelle des sceaux d'invocation ont été placés. Pour toucher une zone optimale, l'ombrelle est lancée dans les airs et adopte un mouvement de rotation sur l'axe de son manche. Les senbon sont ainsi tirés en rafale depuis les bords de l'ombrelle et peuvent toucher une zone entière. Les tirs peuvent aussi être concentrés.

Ce piège simpliste consiste en la fabrication et disposition de poupées, souvent à l'effigie d'un chiot, remplies de kunai. Lorsqu'un adversaire approche, frappe ou même si l'utilisateur le désire, la poupée gonfle d'un coup avant d'éclater en projetant les projectiles contenus dans tous les sens.

La base du Bukijutsu avancé réside dans la subtilité de cette technique. L'utilisateur lance des projectiles, de préférence shuriken ou shuriken fuma quand il aura plus d'expérience, reliés tous à des câbles qu'il tiendra dans ses deux mains et sa bouche. Une fois lancés et manipulés correctement, la technique devient inesquivable puisque les fils se resserrent autour de la cible en suivant le principe du yo-yo; ce jutsu est difficile à exécuter puisqu'il faut lire dans les mouvements adverses, ce qui requiert le sharingan à bas niveau. Néanmoins, un ninja doué en bukijutsu et taijutsu n'aura aucun mal à le placer.

La surprise est le meilleur moyen d'abattre un adversaire avec le bukijutsu, et ce jutsu l'incarne parfaitement. Principalement utilisé avec des shuriken fuma ou shuriken géants, ce mouvement de bukijutsu est simpliste mais pourtant dévastateur. Après avoir lancé un projectile, l'adversaire esquivera instinctivement. Il suffit de lui laisser le temps de reprendre confiance pour faire réapparaître le projectile en le tirant à distance avec un fil translucide et élastique, différent des fils de fer normaux.

À Suna, même les non-marionnettistes apprennent ce jutsu à la sortie de l'Académie Ninja. Les fils de chakra sont des substituts de choix aux fils normaux, puisqu'ils ne prennent pas de place et sont quasi-instantanés, bien qu'infiniment plus fragiles. Ils peuvent même être invisibles lorsque le shinobi est assez expérimenté. La subtilité de ce jutsu est que lors d'un contact rapproché, le shinobi peut rediriger ses fils d'une arme à une autre pour en prendre le contrôle.

Pour utiliser ce jutsu, il est nécessaire de piéger l'adversaire avec une des techniques de bukijutsu précédentes. Ensuite, il suffit d'envoyer son chakra dans les fils avec le bon dosage; l'adversaire se sentira lourd, et sera même paralysé à cause du chakra envoyé, comme s'il était transpercé par des aiguilles de pierre. Il requiert un bon contrôle du chakra, et la garantie que l'adversaire ne pourra pas l'absorber ou le renvoyer.

L'art de dégainer pour frapper, la base d'un style de Kenjutsu réputé comme étant le plus mortel et inspiré de celui des samouraï. Plus l'utilisateur est expérimenté, plus la vitesse de ses coups sera grande. Elle peut atteindre des sommets, rendant les coups impossible à esquiver à courte portée tout simplement.

En plus de ses sens affûtés, l'épéiste est capable de déployer son chakra de manière totalement invisible autour de lui, en formant une bulle de 1 mètre de rayon. Dans cette bulle, le kendoka est capable d'esquiver et de contrer n'importe quoi sans aucun problème, même si l'attaque est beaucoup plus rapide que lui même ne l'est. Pour maintenir la bulle, il doit être concentré au maximum sur la défensive et ne peut porter lui-même d'attaques composées de chakra sans la rompre.

Lorsqu'un premier coup est prédestiné à provoquer une esquive, le second vise à prendre par surprise. Le principe de la feinte est la base même de ce mouvement de kenjutsu. Pour être sûr de frapper, le shinobi provoque délibérément une esquive ou un mouvement de l'adversaire pour le toucher à coup sûr avec l'attaque suivante.

Un coup bas qui consiste en une attaque dirigée vers le sol pou envoyer des débris et de la poussière dans les yeux de l'opposant. Utilisé par un utilisateur expérimenté, ce geste de sabrage est même capable de scinder la terre en deux sur plusieurs mètres pour déstabiliser tout ceux dans les alentours immédiats.

Lorsqu'il est lancé en pleine course, un sabreur est une cible facile. Ce jutsu pallie à ce problème, puisqu'il consiste en une rotation très rapide sur le côté laissant une image rémanente un instant, de sorte à éviter un coup sans ralentir et ainsi asséner une attaque de battojutsu à bout portant.

Ce mouvement de battojutsu n'a aucune finesse; il consiste en un coup brutal déclenchant une onde de vent tranchante sur 360° pour atteindre toutes les cibles aux alentours. Ce coup est pourtant purement défensif, puisqu'il n'entraîne que des dégâts minimes tant que les opposants n'encaissent que l'onde de vent. En revanche, s'ils sont pris dans le coup d'épée, la mort est assurée étant donné la force déployée.

Cette technique de kenjutsu avancée consiste en un tour de passe-passe subtil capable de retourner le cerveau de quiconque ne dispose pas d'un dojutsu. La main qui tient l'épée envoie un coup montant classique, mais au moment où l'adversaire dresse sa parade, le shinobi lâche son épée pour la rattraper au vol avec son autre main et frapper sous la garde. En général, l'abdomen et les jambes ne sont pas épargnées, ce qui en fait un coup plus handicapant que réellement mortel.

Le Shinsoku est aux kendoka ce qu'est le Shunshin aux shinobis. Ce mouvement rapide s'exécute sans signes ninjas et surpasse de peu la vitesse de son correspondant ninja. Il a été inventé pour faire face aux samouraï et aux ennemis jouant sur la distance.

Cette version améliorée du Shinsoku est une accélération brutale sur une très courte distance, si rapide qu'elle laisse dans son sillage des images différées de son utilisateur. Ainsi, il devient très simple de leurrer n'importe qui grâce à la vivacité du mouvement et des clones qu'il laisse.

Les ennemis étant des plaies pour les épéistes, ils ont très vite su leur opposer une résistance. Ce mouvement de sabrage assez simple à apprendre consiste en l'utilisation de la force centrifuge d'un coup de sabre pour s'élever en tournoyant très haut, très vite. Le coup final du jutsu est vertical, de haut en bas, et vise principalement à renvoyer la cible au sol plus qu'à la blesser réellement.

Bien que la pitié soit un vilain défaut, certains adversaires méritent la clémence. Ainsi, le coup du revers de lame a été inventé pour assommer plutôt que tuer. Renforcé avec du chakra, cette attaque vise la nuque ou le haut du crâne pour causer des dommages contondants et envoyer la victime dans les vapes sans trop de blessures.

Parfois, il faut savoir mettre de la distance. Ce coup de pied gorgé de chakra n'a aucun intérêt offensif spécial, puisqu'il dégage toute sa force au moment de pousser la cible pour l'éjecter au loin, quel que soit son poids. Il ne cause pas de grands dégâts, sauf s'il est exécuté contre un mur. Il se couple très bien au kenjutsu puisqu'il ne nécessite en aucun cas les mains du sabreur.

Pour neutraliser un ennemi, cette clé de bras est ce qu'il y a de plus efficace. Elle clos généralement un enchaînement de taijutsu qui met un adversaire dos au mur et privé de son souffle. Dans ces conditions, il suffit au shinobi de saisir le bras de l'adversaire et de le plaquer au mur en insufflant son chakra dans le corps de sa victime pour la rendre terriblement lourde, et incapable de se mouvoir. Pour s'en libérer, il faudra libérer une dose équivalente de chakra et avoir repris son souffle.

Ce mouvement de taijutsu, plus complexe qu'il n'en a l'air, a été inventé pour faire face à des adversaires bien plus forts que soi. En général, il faut porter des protections à des endroits stratégiques du corps pour l'employer, mais la paume de main fait généralement l'affaire lorsqu'il s'agit d'attaques contondantes. Il consiste en une garde renforcée par du chakra, et qui relâche une dose de ce-dernier sous forme de coussin transparent au dernier moment pour amortir le choc avant l'impact.

Bien qu'il soit classifié comme rang B, ce jutsu est beaucoup plus dur à apprendre qu'il n'y paraît. La clé d'un coup est sa finition, et qu'importe la puissance d'un adversaire il suffit d'un simple défaut pour rendre son coup totalement inefficace. Ce mouvement de taijutsu défensif consiste à saisir le poignet, la cheville ou une quelconque articulation lors du coup et d'envoyer son chakra à un endroit stratégique du corps pour complètement bloquer les muscles de l'assaillant l'espace d'un instant, ce qui interrompt son coup. On dit que ceux qui maîtrisent ce jutsu sont capables d'arrêter n'importe quel coup, qu'importe sa puissance.

Cet enchaînement aérien trouve son utilité lors de chutes libres assez vertigineuses, laissant le temps à l'utilisateur d'enchaîner des coups de pieds extrêmement rapides sur sa victime dans la chute, de sorte à le forcer à monter une garde. Dés que la garde est placée, l'utilisateur enfonce son talon droit dans la faille de la garde pour enfoncer la cible dans le sol avec toute la puissance du coup, son poids et l'élan de la chute.

Parfois, il faut sacrifier la classe au profit de l'utilité lors d'un combat. Ce mouvement de taijutsu consiste en un abandon total des fonctions cognitives pour laisser un contrôle total du corps à l'instinct, qui le poussera à naturellement agir l'espace d'un instant. Il est pratiquement impossible de toucher un utilisateur de ce jutsu lorsqu'il l'utilise, mais il se retrouve généralement déboussolé lorsqu'il retrouve ses esprits. De plus, il est à usage unique, puisqu'il faut retrouver son calme avant de le ré-employer une seconde fois; ce qui peut prendre plusieurs secondes, voire minutes.

Plus pratique que bon nombre de jutsu de clonage, celui-ci permet à l'utilisateur de créer un nombre gigantesque de clones vêtus de vêtements identiques à ceux de l'utilisateur, mais en noir. Chaque fois qu'un clone est détruit il se dédouble; ce jutsu vise à épuiser l'ennemi jusqu'au point où il devienne une victime facile. Puisque c'est cependant un genjutsu, il suffit de perturber son chakra pour le rompre.

Cette illusion morbide et surréaliste fait partie du registre des genjutsu subtils. Lancé par un simple signe, il ne change en rien le décor et consiste en une scène totalement fictive de quelques instants où la personne ciblée est totalement impuissante et subit un coup fatal, qui la conduirait vers la mort. La puissance de cette illusion réside dans l'induction extrême de peur qu'il provoque, laissant même un shinobi averti paralysé de la tête aux pieds s'il n'a pas vu venir l'illusion.

Cette illusion a été crée dans le seul et unique but d'imiter les facultés du clan Yamanaka, et celles du Sharingan. Une cible immobilisée devra être plongée dans l'illusion avec un contact physique au niveau de la tête. Tant qu'elle est du même niveau que l'utilisateur, elle sera incapable de se sortir du genjutsu. Si elle est d'un niveau supérieur, il faudra avoir recours à des drogues pour ramollir son mental et ainsi procéder à l'interrogatoire qui suit; parce que le but de l'illusion est la manipulation totale et absolue de la victime, pour qu'elle divulgue toutes les informations que désire entendre l'utilisateur.

Les illusions infligeant une réelle douleur ne sont pas monnaie courante. Pourtant, en voici l'une des plus puissantes de toutes, avec un moyen d'activation peu orthodoxe. En effet, pour lancer l'illusion, un contact cutané doit être établi avec la cible de sorte à envoyer une grande dose de chakra d'un seul coup dans son corps et créer l'illusion. Dans celle-ci, il subira diverses tortures au choix du lanceur; le seul point commun entre toutes les variations étant l'univers noir et blanc brumeux du décor. La douleur qu'il laisse peut handicaper plusieurs membres d'un seul coup, même s'il est annulé.

Ce jutsu est la signature de Manzō, et il l'a inventé lui-même au fil d'un entrainement ardu. Le résultat a donné un jutsu de rang A, développé par un genin; il ne pouvait alors l'employer qu'une fois par combat. Il consiste en la création d'un piège Raiton totalement invisible sur le sol, en y introduisant son chakra. Dès que quelqu'un s'en approche, il surgit et se matérialise sous forme d'un piège à ours électrique énorme, qui se referme en produisant un roulement de tonnerre semblable au rugissement d'un tigre. Il est assez puissant pour mettre totalement hors combat même un jonin d'un seul coup.